Marine Le Pen, ex-présidente du Rassemblement National et candidate à l’élection présidentielle de 2022, conteste et rejette la décision de la Commission nationale des comptes de campagne qui a déclaré ne pas rembourser le flocage de l’ensemble de ses bus de campagne.
Marine Le Pen réclame 300 000 € (Source : BFM TV)
La candidate du Rassemblement Nationale à l’élection présidentielle de 2022 a saisi le Conseil constitutionnel pour contester une décision de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP).
Ces derniers avaient déclaré, en décembre dernier, ne pas rembourser certaines de ses dépenses engendrées par Marine Le Pen lors de sa campagne. D’après une source interne au parti, ce recours aurait été déposé le 18 janvier 2023, à seulement deux jours de la date butoir fixée par l’organisme chargé des comptes de campagne.
Des bus de campagne non-remboursés
Pour l’heure, la CNCCFP n’a pas précisé les détails de sa décision. Le recours de la candidate RN concerne particulièrement le financement des bus de campagne à son effigie pour un montant total de 300 000 euros. Depuis 2020, la CNCCFP considère ses revêtements comme des affichages sauvages. Ils sont proscrits au nom de l’article L51 du code électoral d’après lequel “tout affichage relatif à l’élection (…) est interdit en dehors des panneaux (…) d’expression libre”.
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