Ce matin, on ne connaît toujours pas la position du dirigeant du Burkina-Faso, le putschiste Ibrahim Traoré, quant à la présence de forces spéciales françaises dans le pays de l’Ouest de l’Afrique.
Le capitaine Ibrahim Traoré doit effectuer son premier déplacement à l’étranger depuis son coup d’Etat, le 30 septembre dernier. (AP Photo/Kilaye Bationo, File)
Samedi 21 janvier, l’agence d’information officielle du Burkina-Faso publiait une dépêche annonçant que la capitale, Ouagadougou, avait “dénoncé” l’accord de défense. Un accord qui organise la coopération militaire avec la France sur son territoire et dont dépendent plusieurs centaines de soldats des forces spéciales françaises. Le pays demanderait le départ des forces françaises d’ici un mois. Les troupes y sont présentes depuis 2018.
“J’attends que le président de transition [Ibrahim] Traoré puisse s’exprimer”, déclarait, ce dimanche, Emmanuel Macron. Le Président appelle à la méfiance, en veillant à ce que “nos amis russes, ne fassent pas de manipulation” donc nous attendons des clarifications de la part de M. Traoré sur ce sujet”. Rien n’est certain quant à la véracité de la demande au sommet de l’Etat burkinabé. Une chose est sûre : aucune demande officielle n’a été transmise à Paris.
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