Depuis début janvier, la quantité de billes ne cesse de s’agrandir sur la côte atlantique. La Bretagne et désormais les Pays de la Loire sont touchés.
Les granulés plastiques suscitent de plus en plus d’inquiétude en France (Source: Surfrider Fondation)
Ces dernières semaines, des milliers de granulés en plastique ont été découverts sur les plages du Finistère, de Vendée et de Loire-Atlantique. Une grande inquiétude pour les autorités locales et nationales. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, a qualifié cette découverte de “cauchemar environnemental”.
Un danger pour l’environnement et des origines encore floues
Ces billes de plastique, de la taille de gros grains de riz, sont apparues pour la première fois dans le Finistère. En seulement quinze jours, elles se sont répandues dans les départements voisins, notamment aux Sables-d’Olonne ou à Noirmoutier (Vendée), puis en Loire-Atlantique. Face aux milliers de granulés qui pullulent sur les plages, les citoyens se sont mobilisés. Dans les départements touchés, on observe des actions de ramassage, pour limiter la prolifération.
Ce n’est pas la première fois que l’on découvre ce type de déchets sur des plages européennes. Chaque année, 160 000 tonnes de GPI (granulés plastiques industriels) seraient perdus en Europe, d’après un rapport de la Commission uropéenne. Les conséquences environnementales sont déjà importantes. Ces pollutions sont équivalentes à l’abandon, dans la nature, de 11 milliards de bouteilles en plastique par an.
Pour le moment, il est difficile d’établir un responsable clair à la diffusion de ces microbilles sur les plages. Si leur mode de diffusion est encore inconnu, on reconnaît cependant l’origine industrielle de ces granulés.
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