Au lendemain de violents affrontements à Lima, le Pérou vit, ce mercredi 25 janvier, une nouvelle journée nationale de protestation contre la présidente Dina Boluarte. La présidente appelle à une “trêve nationale”.
Affrontements entre manifestants anti-gouvernementaux et policiers à Lima, le 24 janvier 2023 Photo : AFP, ERNESTO BE
Depuis la destitution et l’arrestation de Pedro Castillo pour “incapacité morale permanente”, le 8 décembre dernier, les troubles persistent au Pérou. Le pays s’apprête à vivre mercredi 25 janvier une journée nationale de protestation contre la présidente Dina Boluarte. Les manifestants veulent que Dina Boluarte démissionne et que des élections générales soient rapidement organisées. Les élections, normalement prévues pour 2026, ont déjà été avancées à 2024. « Ma démission résoudrait-elle la crise et la violence ? Qui assumerait la présidence de la République ? », a-t-elle interrogé mardi 24 janvier. La présidente a promis : «Je n'ai pas l'intention de rester au pouvoir». Elle a également assuré vouloir respecter la Constitution.
Lima, la capitale est, depuis plus d’un mois et demi, le théâtre des protestations avec des milliers de Péruviens qui arrivent des régions andines. Alors que les affrontements entre les policiers et les manifestants ont déjà fait au moins 46 morts, la dirigeante a appelé mardi à une “trêve nationale”. Visiblement émue, Dina Boluarte a également demandé « pardon pour les morts ».
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