Le président de la LNH (Ligue Nationale de Handball) a été placé en garde à vue lundi. Il a été relâché, mais comparaîtra probablement sur “reconnaissance préalable de culpabilité”.
Bruno Martini, président de la LNH. Photo : France Info
Nouveau coup de tonnerre sur le sport français. Après les récentes mises en cause de Noël le Graët, président de la fédération de football, et Bernard Laporte, désormais ex-président de la fédération de rugby, c’est le handball qui est touché. Bruno Martini, ancien gardien de l'équipe de France sacré champion du monde en 1995 et 2001, a été placé en garde à vue le 24 janvier pour “corruption de mineurs” et “enregistrement d'images pédopornographiques”.
Reconnaissance préalable de culpabilité
C’est France Info, qui de source judiciaire, a sorti cette information. Cette garde à vue fait suite à une enquête judiciaire longue de deux ans, qui a pris forme à partir de la plainte d’un enfant de 13 ans en 2020. Ce dernier expliquait avoir été approché par un homme anonyme sur les réseaux sociaux, afin d’entretenir un échange de photos et vidéos à caractère sexuel. Alors manager du Paris-SG Hand, l’homme de 49 ans aurait même proposé un rendez-vous et payé un taxi.
L’enquête de la brigade de protection des mineurs a permis d’identifier l’homme derrière le pseudonyme. Ses deux appartements ont été saisis. Bruno Martini a avoué avoir approché le jeune adolescent, en assurant penser qu’il avait plus de 15 ans.
En pleine Coupe du Monde de handball, c’est un véritable séisme sur une nouvelle fédération de sport française. Le président devrait plaider coupable pour diminuer sa peine. En échange de cette reconnaissance de culpabilité, il lui sera proposé une peine inférieure à cinq ans de prison, et 75 000 euros d’amende.
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